Un film littéraire qui parle du doute et du destin sans jamais tomber dans le surfait. Au premier rang, Ausrine Stundyte, qui avait déjà marqué le rôle avec Calixto Bieito à Anvers, et qui dans une approche moins hystérique quen Flandres, est totalement possédée, incarnée. Elle se donne à plein, vocalement et corporellement. On lavait vue il y a quelques mois dans Elisabeth à Gand et elle avait déjà frappé, dans Katerina, elle montre un sens du contrôle et de la retenue qui sert une approche plus intérieure du personnage. Elle est une voix qui habite un corps, très présent, qui sait à la fois avoir la raideur distanciée et les rondeurs sensuelles, qui nhésite jamais à aller au bout des scènes, avec une sûreté vocale et un volume impressionnants. On peut aimer des voix plus charnues, mais la tension dont elle fait montre et la vérité de lexpression en font pour moi lune des références dans le rôle qui exige non seulement une voix, mais un jeu.
avec Mona Zaki, Mahmoud Hemida et Hassan El Raddad Avec une précision minutieuse, Decker affirme une idée reprise plus tard par le médiocre Kramer à Paris, et déjà par de nombreuses mises en scène du Ring depuis les années 1980 qui relient le rêve du Walhalla aux rêves architecturaux réels ou rêvés de lhistoire du monde et des puissants. Rien de nouveau sous le soleil, même en 2001 où le Regietheater pur et dur brûlait de ses derniers feux. Le premier chapitre ne mavait pourtant pas convaincu. Je lai trouvé inutilement emphatique. Mais voilà le deuxième chapitre ma fait monter les larmes aux yeux, tant sa force intrinsèque ma atteint au plus profond de mon être. Jétais bel et bien dedans, jusquau bout. Dire que jai été touché par ces personnages, par lécriture soigné et expressive de lauteur, est un doux euphémisme. Jai trouvé certains passages bouleversants et troublants. Jai cru en cette Annie, personnage à la fois fragile et pourtant dune vraie force intérieure, jai ressenti ce quelle a éprouvé. La deuxième scène au couvent souvre sur une phrase bien connue reprise plus tard dans Tannhäuser et marque un univers plus poétique; dans la cellule prient Mariana et Isabella ; Mariana épouse délaissée par Friedrich et Isabella la sœur de Claudio. Mais vision buffa oblige, Mariana dans la mise en scène est boulimique, et Isabella essaie de réguler son amour immodéré des pommes-chips : dès quIsabella chante, Mariana en profite pour replonger dans le paquet quIsabella sobstine à cacher sous un oreiller. Au deuxième acte, le trio LuzioDorellaIsabella se déroule sur un tapis roulant obligeant les personnages à marcher à contresensou Friedrich passant la nuit avec celle quil croit Isabella muni dun masque en forme de cygne Lohengrin? Parsifal?Voilà le type dhumour souvent inutile dont Holten va parsemer la pièce. Billy Wilder-Etats-Unis-1948-vost-116-Noir et Blanc-Numérique Quest-ce qui ne ressemble pas à un roman de R.J Ellory? Pour le réalisateur, le film transcende la question de la sexualité : Le film aborde le sujet de la solitude et de la perte de lêtre cher. Lhistoire pourrait être la même si cétait la femme de George, plutôt que son compagnon, qui mourrait. Cest une histoire damour, et la quête dun homme pour un sens à sa vie. Le thème est universel https:www.lagriffenoire.com1036535-divers-litterature-vie-et-mort-de-l-homme-qui-tua-john-kennedy.html Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Est la bienvenue! Sandrine Bonnaire, Brigitte Roüan, Aure Atika Bande-annonce
Ceux qui me lisent savent que je suis très attaché au Mahler Chamber Orchestra, depuis sa fondation en 1997, tant cet orchestre a été lié à Claudio Abbado avec qui les musiciens dalors avaient fait leurs premiers pas de musiciens dorchestre, puis de formation autonome, avec qui ils ont parcouru le répertoire dopéra, de Falstaff à Don Giovanni ou Zauberflöte, et avec qui ils ont vécu laventure, quils vivent encore, du Lucerne Festival Orchestra dont ils sont le cœur. Dès larrivée à San Francisco, le film prend une ampleur solaire, mettant en scène lirrésistible libération de ceux qui, non seulement nont plus besoin de se cacher, mais décident de prendre quelques places au premier rang. Cest cette métamorphose qui fait la grandeur du travail de Sean Penn. Bien sûr, il maîtrise les mimiques, les maniérismes dun gay des années 1970, mais ce ne sont que des outils qui enveloppent louverture de Milk au monde, la prise de conscience de son charisme, son apprentissage du jeu politique, un processus fascinant dévidence. Xabi Molia signe avec Huit fois debout son premier long-métrage. Il a déjà trempé sa plume dans lunivers du roman, du théâtre ou du court métrage. Il nest donc pas vraiment attaché au cinéma mais cherche plutôt les différents modes dexpressions nécessaires aux histoires quil raconte. Chaque histoire prend forme de manière individuelle et particulière et Xabi Molia nhésite pas à passer dun support à lautre autant de fois quil est nécessaire: Certaines de mes histoires ont vraiment besoin de la littérature pour être racontées. Et je sens que dautres ne pourront pas prendre forme sans le cinéma. Je ne saurais pas, par exemple, écrire un roman dont lintrigue se déroule en pleine nature, dans un monde sauvage. Les mots me manqueraient, et ça me paraîtrait très fabriqué. Alors que le cinéma, dès quil est dans la nature, dans lerrance, me passionne. Diplômé de lEcole Normale Supérieure, le réalisateur se définit lui-même comme un raconteur dhistoire.